lundi 27 mai 2013

Claude Campagne chante Brel à Martinsart

Claude Campagne chante Brel à Martinsart
25 mai 2013


Salle : Restaurant "Croque-Notes", Martinsart (France)

Introduction :

 Les expériences nouvelles et surprenantes ne me font pas peur, bien au contraire! Je peux vous dire que sur ce coup-là, j'ai été servie et je m'en vais vous expliquer pourquoi!      
           
Le lieu :

 Si vous êtes de passage dans les environs de Lille et que vous cherchez un bon petit restau pour calmer votre estomac, foncez tout droit au "Croque-Notes" - le bien nommé - à Martinsart, près de Seclin, à une quinzaine de kilomètres au sud de Lille. Vous y serez chaleureusement accueillis. Cerise sur le gâteau: chaque vendredi et chaque samedi, c'est "Déjeuner et Dîner Spectacle"! Réservez vos places, et c'est parti pour l'aventure! Il y en a pour tous les goûts: du blues, de la country, du jazz, du rock et j'en passe!
 L'aventure est tout d'abord dans le décor. Etant issue d'une famille de musiciens mordus de jazz, j'ai d'abord été attirée par le décor. Vous pénétrez dans une petite salle rectangulaire, une scène est installée à l'une des extrémités, les photos des artistes qui sont passés par là sont accrochées sur les murs et puis surtout des instruments de musique trônent au raz du plafond. J'ai bloqué plus particulièrement sur ceci:

           
 Un portrait du grand Django et un saxo. A ce moment-là, je me suis dit que j'avais atterri dans un endroit qui ne pouvait pas être foncièrement mauvais. Mon papa chéri aurait aimé voir ça. J'ai beaucoup pensé à lui, d'ailleurs.
 L'aventure continue dans l'assiette. Je n'ai plus le détail du menu en tête, mais vous avez le choix entre 3 entrées-plats-desserts. Pour ma part, je me suis fait plaisir avec un feuilleté à la volaille et sa petite salade, puis une "planche de ch'Nord" (charcuterie accompagnée d'un gratin de pommes de terre à la crème de Maroilles... et la crème est à tomber, mes enfants!) et une mousse au chocolat pour finir en beauté. Oui, je sais, c'est mauvais pour la ligne, mais on n'en est plus là et moi, quand je sors, c'est pas pour manger 3 feuilles de salade! Ah oui, j'allais oublier: l'idéal est d'accompagner tout ça avec une boisson pétillante (avec modération, cela va de soi):


 Le détail qui change tout: le Chef se déplace en personne et vient serrer la main à tout le monde, je dis bien: TOUT LE MONDE. Il demande si tout va bien, comme si nous étions tous des V.I.P. Eh bien: oui, Chef! Tout va bien, ne changez rien! Et votre crème au Maroilles, c'est une tuerie!

Le décor et le concert :

  Place au spectacle. L'aventure continue...
 Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Jacques Brel et je ne connais pas très bien son répertoire. Tout au plus, je peux chanter le refrain des "Bourgeois", quelques passages des "Remparts de Varsovie" et le dernier couplet du "Plat Pays". Et puis, les chansons tristes, ça me rend... triste. J'ai d'ailleurs écrasé une petite larme pendant "Les Vieux". Alors, je vous vois venir, vous allez me dire (à juste titre): "Dis donc, Iza, t'es gonflée! C'est pas toi qui es allée voir Roger Hodgson en début de semaine? Comme chansons marrantes, on fait mieux, non?" Eh bien oui, vous avez raison, mais je préfère pleurer en anglais. Voilà. Bref...
 Brel est un monstre sacré et quiconque se risque à chanter ses chansons s'expose à un gros risque: la caricature. Eh bien, celui qui a investit la scène a bien vite fermé mon clapet sans le savoir. Claude Campagne m'a fait découvrir l'univers de Brel de la plus belle manière qui soit: avec passion et générosité. Il est possédé par Brel - possédé au sens positif du terme - il vit ses chansons, il chante merveilleusement bien et traduit parfaitement l'univers de Brel à un point tel que j'avais l'impression que Brel était assis sur l'épaule de Claude Campagne. J'ai d'ailleurs éprouvé le besoin de lui dire à la fin car je l'ai croisé en sortant. Quand c'est bien, il faut le dire!
 Claude Campagne est accompagné au piano par Mathieu Harlaut et croyez-moi: il n'est pas vieux, mais il en envoie, ce pianiste!
 Alors, j'avais bien remarqué qu'une guitare traînait au fond de la scène et je me demandais pourquoi cette dame restait toute seule. Eh bien, cette guitare, c'est celle du patron... et il a rejoint les artistes en cours de route pour quelques chansons. Sympa, non?

Conclusion :

 Deux concerts en une semaine. C'est la fête de la musique avant l'heure!
           


IZA, le 27 mai 2013

jeudi 23 mai 2013

Roger Hodgson, Saint-Amand-les-Eaux 2013


Roger Hodgson à Saint-Amand-les-Eaux
21 mai 2013

Affiche-Roger Hodgson Breakfast in America Tour 2013 (Détail d'un prospectus)

Salle : Pasino, Saint-Amand-les-Eaux (France)

Introduction :

 Si l'on m'avait dit un jour que Roger Hodgson, le co-fondateur - et la voix légendaire - du groupe Supertramp, l'artiste que je vénère depuis que je suis toute petite, viendrait donner un concert à 30 bornes de chez moi, j'aurais bien ri! Eh bien, il l'a fait... et quel concert, mes enfants!      
           
Le lieu :

 L'événement a eu lieu au Pasino de cette belle cité thermale qu'est Saint-Amand-les-Eaux. Je connais bien le Pasino, j'y suis allée plusieurs fois. La dernière fois, c'était à l'occasion de ma remise de diplôme de Master 2. C'était dément, un truc à l'américaine avec le chapeau et la toge. J'en garde d'ailleurs un très bon souvenir, c'était suivi d'un dîner-spectacle. Vraiment, c'était quelque chose. (^^)
 Revenons à notre soirée d'avant-hier! Dehors, il pleuvait des cordes et cela a été sujet à un gag de Roger qui s'est excusé pour cette météo et disant que c'était de sa faute, étant donné qu'il allait chanter "It's Raining Again". Il fait l'effort de s'exprimer en français autant que possible et il a fait de gros progrès depuis la dernière fois que je l'ai vu. Cela contribue à le rendre encore plus sympathique et charmant.

Le décor et le concert :

  Pas besoin de décor. Deux plantes vertes, ça suffit amplement.  
 Le concert a démarré pile à l'heure. Moi qui suis à cheval sur la ponctualité, j'étais ravie. Etant placée au troisième rang - je suis une fan "hardcore" - j'en ai pris plein les mirettes pendant deux heures et j'en suis encore à me demander si j'ai pas rêvé!
 Comme d'habitude, il a offert à son public un spectacle à la fois drôle et émouvant, de très grande qualité, soutenu par de bons musiciens dont le visage commence à m'être bien familier, surtout celui d'Aaron MacDonald qui le suit - mine de rien - depuis presque 10 ans. Il communique énormément avec ses fans et dédicace même certaines de ses chansons. Sa voix est parfaite. Il n'y a aucune faille, ni dans la voix, ni dans sa musique et il vit ses chansons et emporte tout le monde avec lui. Le public était chaud et lui a réservé un bel accueil. J'étais très heureuse.
 Roger a l'habitude de commencer ses concerts par "Take The Long Way Home", une très jolie invitation au voyage et il alterne harmonieusement entre les morceaux les plus connus de l'époque de Supertramp et ceux issus de sa carrière solo.  

Conclusion :

 Moi qui espérais qu'il passerait un jour pas trop loin de chez moi... j'ai l'impression d'avoir été entendue. Je n'attends qu'une seule chose: qu'il revienne! Si Roger a avoué qu'il ne se lassait pas de chanter ses chansons après toutes ces années, je dois bien avouer pour ma part que je ne suis pas lasse de les entendre.


IZA, le 23 mai 2013

dimanche 19 mai 2013

Les affiches de Kisarazu Cat's Eye


Les affiches de Kisarazu Cat's Eye


Date : du 21/10 2012 au 19/05 2013

 Il était temps de changer, non? Remarquez, j'aimais bien cette mosaïque d'affiches de mon Jdrama préféré. Mais bon, c'est bien aussi de changer de temps en temps... ce sera pour mieux se retrouver une prochaine fois. J'aime tellement ce drama qu'il aura encore sa place d'une manière ou d'une autre en déco, foi de Dramafana!
 Quoi de neuf depuis le dernier changement de décor? Niveau gadgets ajoutés sur le blog, rien. A part ça, j'ai fêté les deux ans du blog le mois dernier. Je me suis amusée à proposer un quizz drama, c'est sympa. Je ferai un truc dans le même genre l'année prochaine, c'est sûr! J'adore les jeux et c'est l'occasion de se marrer tous ensemble. A cette occasion, j'ai également parlé de mon premier drama coréen. C'était bien aussi. C'est original, ça change un peu de l'ordinaire! (^^)
 Lors du prochain changement de décor, il y aura peut-être une petite nouveauté. Je ne dis rien de plus pour l'instant, car je le ferai uniquement si j'ai assez de matière. Le projet est à l'étude... (^^)
 Voilà, c'est tout pour l'instant. On se retrouve très bientôt pour de nouvelles aventures. <3

              

IZA, le 19 mai 2013

samedi 18 mai 2013

Dirty Mama!


Dirty Mama!


Titre original: ダーティ・ママ!
Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : Tomoko Shiraki, Masashi Kobayashi, Seiichi Nagumo, Yoshinori Shigeyama
Durée : 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie

Adaptation du roman Dirty Mama! de Takehiko Hata

Avec : Hiromi Nagasaku = Takako Maruoka ("Maruko")
Karina = Aoi Nagashima ("Russell")
Yusuke Kamiji = Takuya Sasaki
Norito Yashima = Tamotsu Fukasawa
Jiro Sato = Michio Ohno
Ken Yasuda = Ichiro Shirato
Toru Nomaguchi = Heisuke Akaishi
Toranosuke Kato = Omotsu ("Mutsumi")
? = Hashizo

Le début :

 De simple agent de la circulation, Aoi est devenue inspectrice après avoir simplement répondu par l'affirmative à la question suivante: "Aimez-vous les enfants?". Heureuse, quoique surprise de pouvoir réaliser son rêve aussi rapidement, Aoi ne le sait pas encore, mais elle n'est pas au bout de ses peines car sa nouvelle chef est hors normes et le nouveau travail qui l'attend est un peu spécial...

Mes impressions :

 Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour être intriguée par ce drama et avoir envie de le regarder là, tout de suite, maintenant, quitte à ignorer les autres séries qui attendent bien sagement sur ma liste!
 Jugez plutôt: une comédie qui promet d'être déjantée avec du beau linge au casting: Karina, Hiromi Nagasaku et la bouille irrésistible du bambin sur l'affiche. Restait à savoir si j'avais eu du flair en me lançant dans cette aventure. Verdict dans quelques paragraphes...

***
           
 Dirty Mama! est l'adaptation du roman éponyme de Takehiko Hata. En me renseignant un peu sur lui, j'ai découvert qu'il était le scénariste d'une flopée de dramas - entre autres - dont Dragon Zakura.
 Les protagonistes sont deux femmes que tout oppose. Honneur au chef, je commence par Maruko! Maruko est un surnom. Il s'agit tout simplement de l'abréviation de son patronyme. Le personnage est incarné par Hiromi Nagasaku, que j'ai eu le plaisir de suivre dans Magerarenai Onna. Maruko est exceptionnelle: dans son service, c'est la personne qui compte le plus grand nombre d'arrestations, mais c'est probablement l'inspectrice la plus borderline qui puisse exister, d'ou le titre du drama.


 Elle est "Dirty" parce qu'elle a recours à des moyens et des stratagèmes très, très, très limites légalement, voire carrément hors-la-loi afin de mener à bien ses enquêtes. Par exemple, elle n'hésite pas à utiliser son bébé pour faire diversion, elle n'a aucun scrupule à accepter de l'argent en sous-main, séquestrer les suspects et leur faire subir les pires humiliations pour que ceux-ci crachent le morceau et j'en passe! Il lui arrive même de mettre les gens dans des situations dangereuses et leur faire endosser le rôle d'appât afin de coincer les malfrats.
 Elle est aussi "Mama" - vous le savez déjà - d'un charmant petit Hashizo âgé d'à peine 1 an. Je n'ai pas trouvé le nom de cet acteur en herbe, mais avec une bouille pareille, il a de l'avenir. Ce bambin est un futur inspecteur! En fait, Hashizo est un détecteur de mensonges. Lorsque quelqu'un ment, il le sent, il le montre du doigt en faisant "Daa". C'est la petite touche d'originalité, on va dire. Sa mère explique ceci par le fait que le père de l'enfant soit un menteur notoire et que le marmot ait par conséquent appris à flairer ceci de très bonne heure.


 C'est également l'une des raisons pour lesquelles elle le trimballe partout (dans une poussette blindée et truffée de gadgets à faire pâlir 007): son fils lui sert pour ses enquêtes. Difficile pour moi de cautionner le fait que le gamin soit trimballé partout, sur les scènes de crime, etc. De même, je trouvais que l'affiche du drama était plutôt sympa au début, mais plus je la regardais, plus quelque chose me dérangeait et j'ai trouvé au bout d'un moment: c'est le fait que Maruko tienne son bébé d'un côté et un flingue de l'autre. C'est assez spécial, non? Bref.
 Comme elle refuse de laisser son bébé dans une garderie (pour des raisons financières essentiellement), elle va faire appel à une baby-sitter qui devra également la seconder dans ses enquêtes et c'est là que Aoi (Karina) entre en scène.

           
 En débarquant dans le service où travaille Maruko, Aoi réalise son rêve de devenir inspectrice. Au début, elle ignore complètement la véritable raison pour laquelle elle a été assignée à ce poste. Courageuse et motivée, elle prend néanmoins son nouvel emploi d'apprentie-inspectrice-baby-sitter très à cœur et fait de son mieux, au détriment de sa vie privée. En effet, ses horaires de travail sont hallucinants, elle passe son temps à courir partout, ce qui va lui valoir le surnom de "Russell" (comme la locomotive!). Une vraie vie de dingue! Qui plus est, elle est obligée de prendre sur elle, car contrairement à Maruko, Aoi est intègre et les pratiques de Maruko la choquent. Enfin, elle est rangée, elle vit en couple et veut se marier - ce qui a le don d'agacer Maruko qui va redoubler d'efforts pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Enfin, Aoi est une ancienne championne de softball et cela va lui être utile pour balancer des œufs pourris sur les criminels en fuite! (^^)



 Nous avons affaire à un drama policier, mais au-delà des enquêtes, il y a un thème récurrent, surtout dans les premiers épisodes: la condition de la femme dans la société japonaise. Une problématique typiquement féminine se trouve au détour de plusieurs histoires: travailler en étant mère célibataire, choisir entre se marier ou garder son emploi, etc.
 Une critique de la société est bien palpable. Par exemple, les garderies sont hors de prix et Maruko - étant mère célibataire - a donc eu la permission de garder son bébé au commissariat et même d'y vivre! Néanmoins, il ne s'agit aucunement d'un traitement de faveur de la part de sa hiérarchie: à la moindre erreur, elle sera limogée. Maruko a l'occasion de dire plusieurs fois que cette société est cruelle et qu'elle ne fait rien pour les femmes.
 Je me suis demandée par moments si Dirty Mama! n'était pas une œuvre féministe. La gent masculine est loin d'avoir le beau rôle. Pour commencer, les collègues masculins de Maruko et Aoi sont dépassés par les événements, lents dans les enquêtes et ne font pas l'effet d'être très efficaces. Ils sont de surcroît terriblement machos à leurs heures.



 Autre exemple: Takuya (Yusuke Kamiji) - le petit ami de Aoi - paraît sympathique au premier abord, mais il y a très vite un truc qui cloche chez lui. Il la demande en mariage, puis se rétracte. De plus, il semble mal supporter le fait que Aoi ait été promue inspectrice alors qu'il doit se contenter de rester à la circulation. Il a même l'air de se ficher du fait que la pauvre Aoi en bave. Pour lui, elle est devenue inspectrice, donc elle a de la chance car elle a réalisé son rêve et elle devrait être reconnaissante et surtout ne pas se plaindre. J'ai trouvé que c'était un peu fort! Son cas ne s'arrange pas par la suite et il atteint le paroxysme de la bêtise à la fin de l'épisode 5. C'est d'autant plus déroutant qu'il a une tête de gentil naïf.

           
 Le roi des goujats est Daisuke, le père du petit Hashizo, qui ne considère même pas son enfant comme un être humain. Il a pris la fuite lorsque Maruko est tombée enceinte et il a refusé de prendre ses responsabilités.
 En fait, les seuls personnages masculins qui ne passent pas pour des goujats incapables et inutiles sont le bébé de Maruko ainsi que Omotsu (Toranosuke Kato) - dit "Mutsumi " - qui tient le "Bailan", un petit restaurant où Maruko a l'habitude de se rendre pour casser la croûte et surtout pour obtenir des renseignements. Mutsumi est en effet une aide précieuse pour Maruko.


 Au début, tout va bien. Maruko est complètement barge, elle mène ses enquêtes tambour battant, on ne sait pas si on va l'adorer ou la détester mais on ne peut pas nier le fait qu'elle soit efficace et originale, Aoi est à la ramasse, elle court partout, elle n'arrête jamais, le bébé a une bouille incroyable et est rigolo comme tout, etc. Le parfait antagonisme des protagonistes promettait des heures de divertissement...
 Et puis, une fois le quatrième épisode terminé, j'ai ressenti le besoin de me poser et de me demander si j'allais poursuivre car la mécanique était déjà sacrément rouillée. J'avais l'impression que le drama n'allait nulle part car on tournait en rond et cela me turlupinait, je commençais à bien m'ennuyer alors que j'en étais à peine à la moitié de la série, un nouveau personnage venait de faire son apparition pour donner un nouvel élan à la machine, mais j'étais dubitative quant à l'utilité même de ce personnage. D'ailleurs, ce personnage fait un petit tour et puis s'en va... pour ne revenir que vers la fin. J'étais très déçue, car les thèmes abordés étaient intéressants et traités de manière plutôt drôle, audacieuse, voire provocatrice et puis voilà, fin de l'épisode 4: j'avais l'impression que l'on me faisait le coup du pétard mouillé... Que restait-il alors? Eh bien, pas grand chose en définitive, car si les sourires sadiques et les manigances de Maruko divertissent au début, la lassitude prend le pas. De même, voir Aoi effectuer une surveillance à des heures indues ou courir aux quatre coins de Tokyo pour acheter des couches en promotion devient vite barbant. J'avais l'impression que Misaki s'était cette fois reconvertie en femme flic.
 L'épisode 8 est presque aussi bien que le 1, mais c'est bien dommage de devoir attendre aussi longtemps. Notez, pour l'anecdote, que Kenta Suga y fait un petit passage en tant que guest et là, on se prend tout de suite un coup de vieux, parce que ce gamin qui jouait le rôle de "Kindaichi" dans "Kui-Tan" (dont j'ai parlé ici, ici, et ici) ressemble désormais à ceci:


 Pour ce qui est de la fin, l'enquête est bidon - donc rien de nouveau sous le soleil - mais Maruko est particulièrement émouvante et cela fait que j'ai bien aimé tout de même. Malheureusement, cela fait que sur les 10 épisodes que compte ce drama, seulement 3 d'entre eux me plaisent. Le bilan est donc plus que mitigé.
 Je termine, comme d'habitude, par la partie musicale. L'ending est "Tsumetai Ame" par BONNIE PINK. J'aime bien la voix de la chanteuse. Il y a un je-ne-sais-quoi dans le timbre de sa voix qui me plaît. J'ai bien imprimé la chanson à la mélodie simple mais efficace. Par contre, je trouve que l'opening ("Tristeza" par JAMOSA feat. Naoto Inti Raymi) ne suit pas avec les images. J'aime bien la chanson, ce n'est pas ça le souci, mais elle n'est pas assez pêchue pour ce contexte.

En conclusion :
           
 Malgré un épisode d'exposition qui promettait une série déjantée et originale, le soufflé est très vite retombé et je suis bien heureuse d'être arrivée au terme de ce drama sans saveur. Je suis d'autant plus déçue que j'aime bien les actrices qui incarnent le duo de protagonistes. C'est un sentiment de gâchis que je ressens au terme de la série car les thèmes abordés étaient intéressants. Allez, on oublie tout ça et on passe très vite à autre chose!







IZA, le 18 mai 2013